Je l'ai déposé à la gare ce matin, après une parenthèse de cinq jours. Une bulle temporelle qui s'est terminée sur un quai, comme d'habitude. Nous nous emmènerons en Croatie à l'automne ; billets réservés, il nous reste quatre mois et demi pour tout organiser, ce sera parfait.
Pourtant, pas de réjouissance ce midi. Ils sont 23, une absente, que je pense ne revoir que le jour de l'examen, étant données ses absences à répétition depuis le début du mois de juin. Ils bossent, ou font semblant de bosser, ça m'est égal. De la gare à la classe, il n'y a peut-être pas eu assez de temps, de kilomètres. Pas à ma place, comme si j'étais encore dans ma chambre à fixer le plafond, cherchant une excuse bidon pour ne pas y aller. C'est la première fois que cette sensation me poursuit jusqu'ici. Pour la première fois, j'ai autant envie qu'eux de sortir d'ici et d'aller dormir sous un arbre, dans la pelouse fraîchement coupée.
1 commentaire:
bah dit donc, ça faisait longtemps que je n'étais pas venue sur ton blog... si j'avais su qu'il y avait des messages comme celui-ci je l'aurais fait plus vite... Si tu n'as pas le moral, hésite pas à me faire signe... même si je suis loin je te suis de loin mais te suis quand même. Gros bisous grande soeur!
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