vendredi 30 juillet 2010

Désillusion

Il suffit de bien peu pour se mettre à pleurer, pour perdre l'envie, pour ne même plus espérer quoi que ce soit... Ca s'appelle la malchance, la poisse, la tuile. Je devais faire ma rentrée au milieu de gens que je connais et que j'aime, je devais habiter dans un appartement que j'avais trouvé et apprécié mais ce ne sera pas ceux-là... Par chance, si j'ose dire, je me suis baladée sur le site du rectorat et, histoire de me rassurer, je suis retournée voir ma fiche d'affectation, une des rares bonnes nouvelles de l'été qui, finalement, s'annule. Quelqu'un m'a volé ma place, quelqu'un a dû gueuler auprès de la bonne personne, au bon moment... Et mon adresse n'a pas joué en ma faveur. Je vais devoir rester dans cette ville que je déteste et pas seulement pour y vivre, mais aussi pour y travailler.
C'est injuste.
Personne ne répond au rectorat, comme les syndicats, ils sont en vacances, je ne peux même pas leur téléphoner et leur hurler dessus... Je n'ai pas le choix, une fois encore, quelqu'un a décidé pour moi sans même me demander mon avis et je ne peux que courber l'échine, acquiescer poliment en me devant d'être heureuse parce que j'ai un salaire...

vendredi 9 juillet 2010

nuit chaude...

Une heure du matin... 34° dans l'appart... Interdiction d'ouvrir les volets, dans l'espoir de pouvoir dormir un peu plus longtemps demain matin. Bien sûr, au début, on se dit qu'avec cette chaleur, on devrait pouvoir s'endormir d'un coup! Sauf qu'en réalité, les craintes qui se sont tues toute la journée viennent vous chatouiller les orteils... Affectation... Déménagement... Appartement... Rentrée...
Chaud, trop chaud pour dormir

mercredi 7 juillet 2010

Temps de repos



Seulement trois jours que je suis revenue et déjà, la vie reprend un rythme normal, plaisant, ensoleillé. Deux livres de terminés, des heures de siestes, des bains de soleil et de mer, des balades photographiques, 30 à 45 minutes de natation par jour. Et lui. Lui. Pas loin. Présent au réveil, au coucher. Lui qui supporte mes odeurs de tabac, mes envies de café. De retour ici, pendant quelques jours, son espace redevient le nôtre, comme si tout était normal, comme si cette dernière année n'avait jamais existé. Il fait chaud, dehors comme dedans. Ambiance de paresse, de caresse.

samedi 3 juillet 2010

bonnes vacances

Quand j'étais à la fac, le départ en vacances était comme une libération, je partais pour mes petits jobs avec une nouvelle année de validée. Pour la deuxième fois, le départ est douloureux. J'ai vidé ma salle, mon casier, dit au revoir à mes amis-collègues, promettant qu'il ne s'agirait pas d'un adieu, quoi qu'il arrive. Ma place au chaud est bien froide, finalement, je ne sais pas où je serai en septembre, je ne sais même pas si je serai quelque part, d'ailleurs. Les pots de fin d'année, cela devient amusant quand on sait qu'on assistera à celui de la rentrée...
Je pars demain pour un premier séjour à Montpellier. Je reviendrai par ici dans quelques semaines pour trouver un nouvel appart', pour préparer une nouvelle rentrée, une nouvelle année...
Les élèves me manquent déjà.