mercredi 9 juin 2010

Réveil

Alan Parson Project m'agresse les oreilles. Quelques secondes seulement. D'une main vive je le capture et fais taire mon téléphone. Comme par une geste réflexe, d'un mouvement appris par coeur et qui ne doit plus convoquer une grande activité cérébrale, maintenant, j'active le mode vibreur, pour le reste de la journée. Tout cela n'a pas pris dix secondes, je referme les yeux. Mon coeur palpite, jes des fourmis dans les jambes et des larmes glissent sur l'oreiller.
Cligner des yeux peut prendre vingt minutes. Agrippée par les personnages de mon rêve, j'ai dû lutter pour les abandonner, définitivement. A tâtons, je trouve l'interrupteur et fiat lux. La lumière jaune envahit la pièce et je reconnais ma chambre, mon lit, le livre sur lequel je me suis endormie hier soir. "J'en étais où, déjà? Ah oui, ça me revient..." Mon cerveau fonctionne, on dirait. Je vais pouvoir accélérer.
Rejeter la couette. Avoir froid. La tête qui tourne. Un pied, puis l'autre. La tête qui tourne plus vite.
La Flemme.

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