Soyons honnêtes, la préparation du concours, c'est pas la joie (vous l'aviez peut être compris avec les articles précédents) mais il y a des textes qu'on découvre et qu'on redécouvre au cours de cette année...Des trucs qu'on avait lu en vitesse pour les exam', sans trop y faire attention, pour faire plaisir au prof et puis finalement, ils nous parlent, ils sont uniques...J'ai redécouvert Apollinaire cette année et même si j'ai l'air d'une ado en proie à la mélancolie pathétique du premier amour, je vous offre celui-là, Le Pont Mirabeau d'Apollinaire, issu du recueil Alcools...
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
1 commentaire:
je suis arrivé ici en passant par le pont mirabeau
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