vendredi 14 mai 2010

parce qu'il pleut

Quand la fenêtre est grise, on a envie de rien, à part d'un canapé au goût de thé à la menthe et d'un livre sous les yeux. S'asseoir, ressentir la chaleur qu'il n'y a pas dehors et être bien...
Il pleut. Mais je n'ai pas envie de rester dedans. C'est rare.
Sur le marbre glissant de la ville, le ballet des parapluies me bouscule. Les épaules autour des oreilles, le front et les yeux plissés, on marche plus vite. Les bas des pantalons mouillés, les chaussettes aussi, parfois.
L'eau s'écrase sur le sol de la ville, sur les cheveux, sur les lunettes...

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