Il suffit de bien peu pour se mettre à pleurer, pour perdre l'envie, pour ne même plus espérer quoi que ce soit... Ca s'appelle la malchance, la poisse, la tuile. Je devais faire ma rentrée au milieu de gens que je connais et que j'aime, je devais habiter dans un appartement que j'avais trouvé et apprécié mais ce ne sera pas ceux-là... Par chance, si j'ose dire, je me suis baladée sur le site du rectorat et, histoire de me rassurer, je suis retournée voir ma fiche d'affectation, une des rares bonnes nouvelles de l'été qui, finalement, s'annule. Quelqu'un m'a volé ma place, quelqu'un a dû gueuler auprès de la bonne personne, au bon moment... Et mon adresse n'a pas joué en ma faveur. Je vais devoir rester dans cette ville que je déteste et pas seulement pour y vivre, mais aussi pour y travailler.
C'est injuste.
Personne ne répond au rectorat, comme les syndicats, ils sont en vacances, je ne peux même pas leur téléphoner et leur hurler dessus... Je n'ai pas le choix, une fois encore, quelqu'un a décidé pour moi sans même me demander mon avis et je ne peux que courber l'échine, acquiescer poliment en me devant d'être heureuse parce que j'ai un salaire...
C'est injuste.
Personne ne répond au rectorat, comme les syndicats, ils sont en vacances, je ne peux même pas leur téléphoner et leur hurler dessus... Je n'ai pas le choix, une fois encore, quelqu'un a décidé pour moi sans même me demander mon avis et je ne peux que courber l'échine, acquiescer poliment en me devant d'être heureuse parce que j'ai un salaire...
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