C'étaient mes derniers jours de vacances avant "la dernière ligne droite". La prochaine fois que je souhaiterai un bon repos à mes angelots, ce sera un au revoir plus fort que les autres.
Cartable bouclé, classeurs rangés, manuels fermés ; je vois ça d'ici. Et puis les cartons, la route, la découverte d'un nouvel endroit, de nouvelles personnes, d'un nouvel établissement, de nouveaux élèves...Jusqu'ici, j'ai gardé la tête haute, j'ai expliqué cela en souriant : "Ce n'est l'affaire que de quelques temps, c'est la règle du jeu quand on passe ce concours, au moins, j'ai un boulot qui me plait...etc..."
Cher F.C., si tu m'entendais, tu me ressortirais cette phrase "Nous avons le plus beau métier du monde, je sui d'accord mais ce n'est que ton boulot, ce n'est pas ta vie. Ne te laisse pas bouffer par ce travail. Tu l'aimeras d'autant plus!"
J'avais été choquée par ces mots, aujourd'hui, je sais ce qu'ils veulent dire...J'ai l'impression de tout lui donner à ce boulot, de tout faire pour qu'il m'aime...Car je l'adore ; je me suis battue pour faire partie de cette maison, et je ne veux pas la quitter mais pour l'instant, je suis dans la chambre d'amis qui sent le renfermé...Il paraît que c'est normal. A moi d'ouvrir les volets pour aérer cette pièce mais pour le moment, il fait trop noir et je ne trouve pas l'interrupteur ou la bougie qui pourront faire cesser ma crainte et ma peine...